Le 360°, pour savoir si l’on fait bien savoir

Un de mes oncles se trouvait naguère comme jeune enseigne à bord d’un patrouilleur. Sur le patrouilleur voisin, son camarade de promo parlait surtout aux officiers supérieurs tandis que lui, discutait avec son équipage. Devinez qui termina chef d’Etat-Major ?

Businessman holding a megaphone with cloud of iconsPlus généralement, les ingénieurs font souvent preuve d’une modestie qui les honore en faisant bien, plutôt qu’en faisant savoir. Honorable certes, mais pénalisant, non ? Et pas uniquement pour eux, mais aussi
pour leurs équipes. Et dans le frein qui nous bride, n’y a -t-il pas une fausse modestie qui cache une peur de s’exposer ?

Autant lorsqu’on est jeune, cela n’a qu’une importance réduite, car nos chefs veillent sur nous, autant après quelques années, il n’y a plus de gentil parrain pour nous placer où nous le mériterions.

Arrêtons nous donc quelques instants pour nous demander si nous appliquons correctement nos talents dans le faire savoir. Et si nous pouvons bénéficier d’une évaluation à 360°, n’hésitons pas, car elle pourra révéler une distorsion dans la manière dont nous sommes perçus, reflet de la manière dont nous traitons notre entourage, collaborateurs, pairs et supérieurs.

Cela permettra d’ajuster mon équilibre entre faire, faire bien et faire savoir.