c’est d’abord un objectif bon pour moi.
Que ce soit choisi ou subi, changer de fonctions est une décision lourde, qui devrait à chaque fois nous rapprocher de notre objectif de vie. Mais comment savoir si notre objectif est bon pour nous ? Voici quatre quatre angles pour se donner à soi-même un bon objectif :
1/ D’abord, il faut que cet objectif existe, et qu’il réponde à une aspiration profonde. Prendre une décision au nom du toujours plus (d’argent, de pouvoir, de bien-être) n’est pas suffisant. Et en absence d’objectif, comment savoir si la décision est bonne ou mauvaise ?
2/ Ensuite, il faut que cet objectif ne dépende que de nous. Dans combien de cas nous projetons-nous dans la vie des autres ? Par exemple, « je veux que ma fille de 18 ans arrête de fumer » n’est pas un objectif valide, car cela dépend d’elle. Un bon objectif pourrait être « construire une relation de confiance suffisamment forte avec ma fille pour pouvoir lui parler de ma peur pour sa santé. »
3/ Il faut prendre conscience des résistances internes que cela va susciter chez moi. Il y en a toujours. On sait bien que prendre un médicament pour se soigner s’accompagne d’effets indésirables, par exemple le manque de vigilance, la fatigue. Si j’atteins mon objectif, vais-je gagner moins, me déplacer davantage, subir un stress plus élevé, supporter des frustrations ?
4/ Et s’assurer enfin que les résistances externes seront supportables. Car changer, c’est déranger. Comment va réagir mon entourage, que dira-t-on, si j’atteins mon objectif ?
5/ Maintenant, entrainons-nous à imaginer que nous avons atteint cet objectif. Quel effet cela nous fait-il ? Quelle image nous vient, que ressentons-nous ? Si c’est OK, alors, nous pouvons construire un projet avec le maximum de chances de réussite. Et en avant !