Eviter les regrets
Nous avons souvent des regrets, le temps passant, de ne pas avoir saisi une opportunité qui se présentait. Ce peut être un appel à volontaires, une fiche de poste, un manque dans l’organisation qui méritait une action spéciale, et toutes les situations qui vous viennent à l’esprit lorsque vous faites silence et que vous vous demandez « et moi, qu’ai-je manqué depuis cinq ans ? » « Qu’aurais-je aimé ? »
Nous pouvons aussi mettre dans cette catégorie les cas où l’on n’a pas bien compris le contexte et où l’on s’est retenu de demander, pensant qu’on était le seul à ne pas comprendre. Etait-ce la réalité ?
Or, s’il faut reconnaître objectivement nos manques de compétences personnelles dans certains domaines, ce mouvement qui nous freine contient aussi une part d’exagération, un excès de modestie, une peur de l’inconnu, et un certain conformisme.
Mais réfléchissons : en tant que professionnels, nous sommes formés et sur-formés à répondre aux enjeux qui nous sont confiés ; et même, si nous ne réussissons, pas, y a-t-il quelqu’un d’autre qui pourrait réussir ?
Alors, pour débuter l’année scolaire, comme lorsqu’on cherche un délégué de classe chez nos enfants, n’hésitons pas à lever le doigt pour nous porter volontaires.
C’est comme cela que nous rendrons notre service, celui pour lequel nous avons été créés. C’est comme cela que nous donnerons notre pleine mesure.