L’un des travers des ingénieurs est de ne pas assez se former. Il y a toujours de bonnes raisons pour cela. Telle urgence, tel coup de bourre, la période des budgets ou des comptes, des échéances et des jalons à préparer. Oui, mais pendant ce temps, l’économie évolue. En progrès continu pour une bonne partie, de manière « disruptive » pour une autre, de plus en plus importante. Il n’y a qu’à voir l’invasion du cyber, y compris dans des élections récentes, pour s’en convaincre.
L’un des aspects de cette révolution est que les plans d’évolutions ne viennent plus par en haut. Les acteurs de la nouvelle économie bousculent les systèmes en place en faisant voir le marché autrement. Citons BlaBlaCar ou LeCab par exemple, ou la fabrication additive.
Un autre aspect est que la connaissance se trouve désormais à la portée de tous, à travers les plateformes de partage, la mise en ligne des travaux universitaires internationaux.
Que nous manquerait-il pour rester à la page, gagner en compétence et en employabilité ?
Peut-être de l’intelligence, du temps et de l’audace.
L’intelligence ne semble pas un problème. Testez votre cerveau, il retrouvera avec joie l’excitation de ses années d’études et vous apportera de belles joies.
Le temps semble objectivement plus difficile à trouver. Mais en creusant, c’est souvent une fausse objectivité qui cache des priorités qui ont surtout le poids de l’habitude.
De l’audace enfin pour passer à l’acte. Et pourquoi ne pas tenter les MOOC, massive online open courses ?
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