Jours qui raccourcissent, temps maussade, le mois d’octobre est propice au stress et à la dépression. Le phénomène est si fréquent qu’on lui a donné un nom, le TAS, ou trouble affectif saisonnier et on en trouve une description dès le 6ème siècle dans l’histoire des Goths.
N’oublions pas que le stress est nécessaire pour vivre et pour entreprendre. C’est un état de tension normal et positif. Mais son excès, qu’il soit extérieur (objectif) ou intérieur (subjectif) peut générer une détresse physique ou psychique.
Dans cet état, les situations sont vécues négativement, les inévitables événements conflictuels s’accumulent, et des dilemmes intérieurs peuvent remonter en angoisse.
On en a une illustration par la figure du « black dog » de Churchill.
Voici quelques conseils pratiques pour en sortir :
1/ Pour savoir si je suis stressé, un moyen est de mettre sa main sur sa nuque et de prendre conscience de la chaleur de la nuque par rapport à la main : si la nuque est plus froide que la main, c’est un état de stress normal ; si la nuque est plus chaude que la main, c’est un état de stress élevé, potentiellement nuisible.
2/ Pour faire baisser son stress, utiliser le réflexe de Charles Strobel :
* Lorsqu’une situation pénible s’impose à notre esprit, ou que nous souhaitons volontairement y penser pour la traiter ;
– inspirer profondément en détendant les muscles des yeux et de la bouche, comme en un grand sourire intérieur ;
– respirer calmement en se répétant « je suis calme et tranquille » :
– imaginer que les mains deviennent chaudes et épaisses
* Cette mini-relaxation peut être répétée dix fois, en contrôlant la baisse effective du stress.
3/ Un remède connu au TAS est de s’exposer à la lumière, et s’il s’agit d’une lumière artificielle, qu’elle soit suffisamment forte.
On ne décide pas bien sous perturbation émotionnelle. Aussi, lorsque ce stress sera revenu dans des proportions normales, nous pourrons l’interroger sur ce qu’il a à nous dire, ce qu’il veut nous faire comprendre de nous-mêmes. Ce sera pour novembre…